Parlons chevaux
Paroles et Musique Robert GRANGE
Copyrigth SACEM N° 1178107
Photo personnelle
Copyrigth SACEM N° 1178107
Photo personnelle PARLONS CHEVAUX
Il est ou il était une fois un cheval gris,
Exempt de bien des tares, brillant dans ses allures;
Un jour de printemps il, sentit monter en lui
La fièvre génitale, ce don de la nature,
Quelle belle maladie, sacrés vingt dieux,c'est sûr.
Ecouteux, l'oeil vif, les naseaux aux aguets,
Il humait les juments qu'il savait près d'ici.
Les belles, le feu au cul, hennissantes, réclamaient,
Mettant notre cheval en état d'féérie,
A juger l'érection qui jaillissait sous lui.
Mais malheureusement, on avait destiné
Ce magnifique entier à sauter des barrières;
Le grand droit de saillir lui passait sous le nez,
Seul dans son écurie, et sans même un bréviaire,
On va traiter l'entier pour mauvaises manières.
Ce n'est plus un secret, nous le savons fort bien,
L'approche du printemps rimant avec juments,
Le génie des nations prouve à l'homme qu'un
Entier réagit bien trop authentiquement,
Quand authentiquement suppose inconciliant.
Et il eut un soir, il y eut un matin...
De l'état de vrai mâle, notre animal passa
A l'état d'hongre gris, sans se douter de rien,
On l'avait endormi pour ce double attentat,
Privé du principal quand il se réveilla.
Déçu ou pas déçu, faudrait lui demander,
Moi je n'ai jamais su faire parler les chevaux;
Toujours est-il enfin qu'un truc a bien changé,
Avec ou sans juments, il ne fait plus le beau,
Le malade est guéri et mille fois bravo.
En ce qui me concerne, j'ai l'esprit mal placé
Et j'observe inquiet ces masses de chevaux
Qu'on croise un peu partout, tout au long du sentier,
Je pense à mon histoire, un peu le cul dans l'eau,
J'ai la trouille qu'on m'endorme, tout comme ces chevaux.
Exempt de bien des tares, brillant dans ses allures;
Un jour de printemps il, sentit monter en lui
La fièvre génitale, ce don de la nature,
Quelle belle maladie, sacrés vingt dieux,c'est sûr.
Ecouteux, l'oeil vif, les naseaux aux aguets,
Il humait les juments qu'il savait près d'ici.
Les belles, le feu au cul, hennissantes, réclamaient,
Mettant notre cheval en état d'féérie,
A juger l'érection qui jaillissait sous lui.
Mais malheureusement, on avait destiné
Ce magnifique entier à sauter des barrières;
Le grand droit de saillir lui passait sous le nez,
Seul dans son écurie, et sans même un bréviaire,
On va traiter l'entier pour mauvaises manières.
Ce n'est plus un secret, nous le savons fort bien,
L'approche du printemps rimant avec juments,
Le génie des nations prouve à l'homme qu'un
Entier réagit bien trop authentiquement,
Quand authentiquement suppose inconciliant.
Et il eut un soir, il y eut un matin...
De l'état de vrai mâle, notre animal passa
A l'état d'hongre gris, sans se douter de rien,
On l'avait endormi pour ce double attentat,
Privé du principal quand il se réveilla.
Déçu ou pas déçu, faudrait lui demander,
Moi je n'ai jamais su faire parler les chevaux;
Toujours est-il enfin qu'un truc a bien changé,
Avec ou sans juments, il ne fait plus le beau,
Le malade est guéri et mille fois bravo.
En ce qui me concerne, j'ai l'esprit mal placé
Et j'observe inquiet ces masses de chevaux
Qu'on croise un peu partout, tout au long du sentier,
Je pense à mon histoire, un peu le cul dans l'eau,
J'ai la trouille qu'on m'endorme, tout comme ces chevaux.
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